Meilleurs brokers ETF en 2025
- Qu'est-ce qu'un ETF ou Exchange Traded Fund ?
- Qu'est-ce qu'un broker ou courtier ETF ?
- Comment choisir un broker ou courtier ETF ?
- Quel courtier ETF pour un débutant ?
- Quels sont les différents types d'ETF accessibles en France ?
- Les ETFs sont-ils éligibles au PEA ?
- Comment investir sur les ETFs en ligne ?
- Quels frais avec un broker ou courtier ETF ?
- Quelles stratégies d’investissement sur les ETFs ?
- Quelle fiscalité pour les revenus issus des ETFs en France ?
Qu'est-ce qu'un ETF ou Exchange Traded Fund ?
Un ETF (Exchange Traded Fund), ou fonds négocié en bourse, est un produit financier qui permet d’investir sur un ensemble d’actifs en une seule transaction. Il s’agit d’un fonds indiciel coté en bourse, dont l’objectif est de répliquer la performance d’un indice de référence, comme le CAC 40, le S&P 500 ou encore le MSCI World.
Contrairement aux fonds traditionnels gérés activement, un ETF suit une gestion passive : il reproduit la composition de l’indice qu’il suit, avec des frais réduits par rapport aux fonds actifs. Il est négociable en continu sur les marchés, tout comme une action, ce qui permet aux investisseurs d’acheter ou de vendre leurs parts à tout moment de la journée boursière.
Les ETF sont très populaires en raison de leurs nombreux avantages :
- Diversification immédiate : en achetant un ETF, l’investisseur se positionne sur plusieurs actifs en une seule transaction.
- Frais réduits : les frais de gestion des ETF sont généralement bien inférieurs à ceux des fonds d’investissement classiques.
- Accessibilité : il est possible d’investir dans des ETF avec un montant modeste, et certains courtiers proposent des achats fractionnés.
- Transparence : la composition des ETF est généralement accessible en temps réel, permettant aux investisseurs de savoir exactement dans quoi ils investissent.
Avantages des ETFs
Les ETF offrent une diversification instantanée : une seule transaction permet d'investir dans un ensemble d'actifs reflétant la composition de l'indice suivi. Par exemple, un ETF répliquant l'Euro Stoxx 50 permet d'accéder aux 50 plus grandes entreprises de la zone euro, tandis qu'un ETF basé sur le Bel 20 donne une exposition aux principales entreprises cotées en Belgique.
Qu'est-ce qu'un broker ou courtier ETF ?
Un broker (ou courtier ETF) est une plateforme qui permet aux investisseurs d'acheter et de vendre des ETF. Ces courtiers offrent différentes manières d'investir en fonction des besoins et des stratégies des investisseurs. Il existe principalement deux types de courtiers pour investir dans les ETF :
- Les courtiers proposant un investissement direct sur les ETF via un compte-titres ordinaire (CTO) ou un Plan d'Épargne en Actions (PEA).
- Les brokers spécialisés dans les CFD sur ETF, qui permettent de spéculer sur la variation du prix des ETF sans réellement les détenir.
Voici un tableau comparatif entre ces deux types de courtiers :
Critères | Courtiers avec investissement direct (CTO / PEA) | Brokers CFD sur ETF |
---|---|---|
Mode d'investissement | Achat réel des parts d’ETF via un compte-titres ou un PEA | Trading sur la variation des prix sans posséder l’ETF |
Accès aux ETF | Large choix d’ETF physiques (actions, obligations, secteurs…) | ETF répliqués sous forme de CFD |
Effet de levier | Non (sauf avec le SRD sur CTO) | Oui, généralement de x2 à x5 |
Fiscalité | PEA : fiscalité avantageuse après 5 ans / CTO : imposition sur les plus-values et dividendes | Taxation des plus-values sur les gains réalisés |
Risque | Risque limité à l’évolution de l’ETF | Risque élevé avec possibilité de perte supérieure à l’investissement initial |
Le choix entre ces deux types de courtiers dépend de votre profil d'investisseur :
- Si vous souhaitez investir sur le long terme avec une approche passive, privilégiez un courtier permettant d'acheter de véritables ETF via un compte-titres ou un PEA.
- Si vous cherchez à spéculer sur le court terme avec un effet de levier, les brokers CFD sur ETF peuvent être une alternative, mais ils comportent des risques plus élevés.
Comment choisir un broker ou courtier ETF ?
Le choix d’un courtier ETF est une étape essentielle pour investir efficacement en bourse. Il existe des courtiers permettant d’acheter directement des ETF et des brokers proposant des CFD sur ETF. Chaque type de plateforme répond à des stratégies d’investissement différentes. Voici les critères à considérer pour faire le bon choix.
1. L’accessibilité aux ETF
Tous les courtiers ne proposent pas le même accès aux ETF. Il est important de vérifier :
- Les ETF disponibles : certains courtiers offrent une large sélection d’ETF physiques, tandis que d’autres proposent uniquement des CFD sur ETF.
- L’accès aux ETF internationaux : certains brokers permettent d’investir sur des ETF européens et américains, tandis que d’autres restreignent leur offre à certaines zones géographiques.
- L’éligibilité au PEA : si vous souhaitez optimiser votre fiscalité, privilégiez un courtier proposant des ETF compatibles avec un Plan d’Épargne en Actions (PEA).
2. Les frais de courtage et de gestion
Les frais influencent directement la rentabilité de votre investissement. Voici les principaux coûts à comparer :
- Frais d’ordre : commission appliquée à chaque achat ou vente d’ETF. Certains courtiers en actions proposent des ordres gratuits, tandis que les brokers CFD appliquent souvent un spread (écart entre le prix d’achat et de vente).
- Frais de gestion : prélevés annuellement par l’émetteur de l’ETF (généralement entre 0,05 % et 0,50 %).
- Frais d’inactivité : certains brokers facturent des frais si aucun ordre n’est passé sur une période donnée, notamment les plateformes de trading de CFD.
- Frais de conversion : pour les ETF cotés en devises étrangères, il peut y avoir des frais de change sur les transactions.
3. L’ergonomie et les outils de la plateforme
Que vous soyez un investisseur débutant ou expérimenté, une plateforme intuitive et performante est essentielle. Vérifiez :
- La qualité des outils de recherche et des filtres pour trouver facilement les ETF.
- L’existence d’une application mobile pour gérer vos investissements en temps réel.
- La disponibilité de graphiques avancés et d’indicateurs techniques pour les investisseurs actifs, notamment pour ceux qui tradent des CFD.
4. Le type de compte et la fiscalité
Le type de compte proposé par le courtier a un impact sur la fiscalité de vos gains :
- Compte-titres ordinaire (CTO) : permet d’accéder à tous les ETF, mais les gains sont imposés selon le régime des plus-values mobilières.
- Plan d’Épargne en Actions (PEA) : offre une fiscalité avantageuse après 5 ans, mais restreint l’accès aux ETF éligibles.
- Trading de CFD sur ETF : soumis à la taxation des plus-values, avec des gains imposés selon le régime des produits dérivés.
5. L’effet de levier et la gestion du risque
Si vous souhaitez utiliser un effet de levier, seuls les brokers proposant des CFD sur ETF vous permettront d’amplifier vos positions (généralement avec un levier x2 à x5). Toutefois, le risque de perte est accru, car l’effet de levier peut aussi multiplier les pertes. Assurez-vous que votre courtier propose :
- Des protections contre le solde négatif pour éviter de perdre plus que votre capital initial.
- Des ordres stop-loss et take-profit pour gérer efficacement vos positions.
6. La qualité du service client
Un bon service client est essentiel, surtout pour les investisseurs actifs. Avant d’ouvrir un compte, renseignez-vous sur :
- Les modes de contact disponibles (téléphone, chat en ligne, e-mail).
- La disponibilité du support (jours et horaires d’ouverture).
- La qualité des ressources pédagogiques proposées (guides, webinaires, tutoriels).
7. La sécurité et la régulation
Investir en toute sécurité passe par le choix d’un courtier régulé. Vérifiez que la plateforme est enregistrée auprès d’un organisme reconnu, comme :
- L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en France.
- La Financial Conduct Authority (FCA) au Royaume-Uni.
- La BaFin en Allemagne.
- La SEC et la FINRA aux États-Unis.
Quel courtier ETF pour un débutant ?
Si vous débutez dans l’investissement en ETF, il est essentiel de choisir un courtier qui offre une interface intuitive, des frais réduits et des ressources pédagogiques adaptées. Voici les critères à privilégier et quelques recommandations :
- Interface simple et ergonomique pour une prise en main facile
- Frais réduits sur les ordres d’achat et de vente
- Large choix d’ETF accessibles, notamment des ETF indiciels à faible coût
- Possibilité d’ouvrir un PEA pour bénéficier d’une fiscalité avantageuse
- Service client réactif et disponible en français
- Ressources éducatives (tutoriels, guides, simulateurs de trading)
Avant de choisir un courtier, un investisseur débutant doit aussi déterminer son approche d’investissement :
Profil d’investisseur débutant | Les critères importants |
---|---|
Investisseur long terme avec un PEA | Accès aux ETF éligibles au PEA avec une fiscalité avantageuse après 5 ans, frais réduits sur les ordres. |
Investisseur long terme avec un CTO | Frais de courtage très bas, large choix d’ETF internationaux, interface intuitive. |
Investisseur passif souhaitant investir gratuitement | Plan d’investissement programmé avec certains ETF sans frais sous conditions. |
Investisseur débutant cherchant une plateforme ultra-simple | Interface épurée et facile à utiliser, frais réduits, idéal pour les débutants. |
Investisseur débutant souhaitant un service client en français | Plateformes françaises ou ayant un support en français réactif. |
Débutant intéressé par le copy trading et le social trading | Possibilité de copier des investisseurs expérimentés, interface intuitive. |
Débutant curieux du trading actif sur ETF avec effet de levier | Accès aux CFD sur ETF, plateforme intuitive avec formation et outils avancés. |
Quels sont les différents types d'ETF accessibles en France ?
En France, les investisseurs ont accès à une large gamme d’ETF permettant d’investir sur différents actifs et stratégies. Voici un tableau récapitulatif des principaux types d’ETF, avec leur description et quelques exemples populaires parmi les traders français.
Type d’ETF | Description | Exemples d’ETF populaires en France |
---|---|---|
ETF indiciel (ETF actions) | Réplique la performance d’un indice boursier, permettant une diversification sur l’ensemble des entreprises de l’indice. | 📌 Lyxor MSCI World (EWLD), 📌 Amundi S&P 500 (500), 📌 Lyxor CAC 40 (CAC) |
ETF obligataire | Suivent la performance d’un panier d’obligations (d’État, d’entreprises, internationales) pour une approche plus défensive. | 📌 iShares Core Euro Government Bond (IEGA), 📌 Amundi ETF Euro Corporate Bond (CORP) |
ETF sectoriel | Investit dans un secteur spécifique (technologie, santé, énergie, etc.), idéal pour parier sur une tendance. | 📌 Lyxor MSCI World Information Technology (IWTE), 📌 Amundi MSCI Health Care (HCR) |
ETF thématique | Ciblent des mégatendances comme la transition écologique, l’intelligence artificielle ou les énergies renouvelables. | 📌 Lyxor New Energy (NRJ), 📌 iShares Global Clean Energy (INRG) |
ETF à dividendes | Investit dans des actions versant des dividendes réguliers, intéressant pour générer des revenus passifs. | 📌 SPDR S&P Euro Dividend Aristocrats (EUDV), 📌 iShares Euro Dividend (IDVY) |
ETF pays ou région | Expose aux actions d’un pays ou d’une région spécifique, comme l’Europe, les États-Unis ou les émergents. | 📌 Amundi MSCI Emerging Markets (AEME), 📌 Lyxor China Enterprise (HSCEI) |
ETF smart beta | Utilise des stratégies alternatives pour optimiser le rendement (volatilité réduite, pondération factorielle). | 📌 iShares Edge MSCI Min Vol Europe (EMV), 📌 Amundi MSCI Value Factor (VLU) |
ETF à effet de levier | Amplifie la performance d’un indice en multipliant les variations quotidiennes (x2, x3), mais avec un risque accru. | 📌 Lyxor Leverage CAC 40 (LVC), 📌 Xtrackers S&P 500 2x Leveraged (XSPX2L) |
ETF inversé | Gagne en valeur lorsque l’indice sous-jacent baisse, utilisé pour se couvrir ou spéculer à la baisse. | 📌 Lyxor Daily Short CAC 40 (BX4), 📌 Xtrackers S&P 500 Inverse (XSPSI) |
Les ETFs sont-ils éligibles au PEA ?
Oui, certains ETF sont éligibles au PEA (Plan d’Épargne en Actions), mais tous ne le sont pas. Pour qu’un ETF puisse être intégré dans un PEA, il doit respecter des critères spécifiques imposés par la réglementation française.
Quelles conditions pour qu’un ETF soit éligible au PEA ?
Un ETF est éligible au PEA s’il remplit ces conditions :
- Il est domicilié dans l’Union européenne.
- Il investit majoritairement (au moins 75 %) dans des actions de sociétés européennes.
Les ETF qui investissent majoritairement en dehors de l’Europe (ex. S&P 500, Nasdaq-100, MSCI World) ne sont pas éligibles au PEA, sauf s’ils utilisent une réplication synthétique respectant les quotas d’actions européennes.
Voici quelques exemples d'ETFs éligibles au PEA :
Type d’ETF | Exemple d’ETF PEA | Indice suivi |
---|---|---|
ETF actions Europe | 📌 Amundi MSCI Europe PEA (PE500) | MSCI Europe |
ETF CAC 40 | 📌 Lyxor CAC 40 PEA (LVC) | CAC 40 |
ETF S&P 500 synthétique | 📌 Amundi S&P 500 PEA (500-P) | S&P 500 (via réplication synthétique) |
ETF MSCI World synthétique | 📌 Lyxor MSCI World PEA (WLD-PEA) | MSCI World (via réplication synthétique) |
Comment investir sur les ETFs en ligne ?
Investir sur les ETF en ligne est une méthode simple et accessible pour diversifier son portefeuille boursier. Voici les étapes essentielles pour commencer à investir efficacement.
1. Choisir un courtier adapté
Le premier choix crucial est celui du courtier ou broker qui vous permettra d’acheter des ETF. Pour cela, il faut comparer plusieurs critères :
- Frais de courtage : privilégiez les plateformes avec des frais réduits.
- Offre d’ETF : assurez-vous que le courtier propose un large choix d’ETF (actions, obligations, sectoriels, thématiques…).
- Type de compte : vérifiez si vous souhaitez investir via un PEA (fiscalité avantageuse sur certains ETF européens) ou un compte-titres ordinaire (CTO) pour un accès illimité aux ETF mondiaux.
- Sécurité et régulation : optez pour un courtier régulé par l’AMF (France), la FCA (Royaume-Uni) ou d’autres autorités reconnues.
2. Ouvrir un compte d’investissement
Une fois le courtier choisi, vous devez ouvrir un compte en fournissant quelques documents :
- Pièce d’identité (carte d’identité ou passeport).
- Justificatif de domicile (facture, avis d’imposition).
- Relevé d’identité bancaire (RIB) pour les dépôts et retraits.
La validation du compte peut prendre quelques heures à quelques jours, selon le courtier.
3. Déposer des fonds sur votre compte
Avant d’acheter des ETF, il faut alimenter votre compte en effectuant un dépôt. Selon le courtier, vous pourrez déposer des fonds via :
💳 Virement bancaire (méthode la plus courante).
💰 Carte bancaire (plus rapide mais parfois avec des frais).
📱 Portefeuilles électroniques (PayPal, Skrill, etc., selon les plateformes).
4. Sélectionner les ETFs à acheter
Il est important de choisir des ETF adaptés à votre stratégie. Vous pouvez investir dans :
- Des ETF indiciels (MSCI World, S&P 500, CAC 40) pour une approche passive et diversifiée.
- Des ETF sectoriels (technologie, santé, énergies renouvelables) pour cibler une tendance.
- Des ETF obligataires pour une allocation plus défensive.
- Des ETF à dividendes pour générer un revenu passif.
5. Passer un ordre d’achat
Une fois l’ETF choisi, vous devez passer un ordre d’achat. Il existe plusieurs types d’ordres :
- Ordre au marché : achat immédiat au prix actuel.
- Ordre à cours limité : achat uniquement si l’ETF atteint un prix défini.
- Ordre stop : achat déclenché lorsque le prix dépasse un certain seuil.
6. Suivre et ajuster votre portefeuille
L’investissement en ETF demande un suivi régulier pour s’assurer que votre portefeuille reste aligné avec vos objectifs. Pour cela :
- Analysez la performance : suivez l’évolution de vos ETF via votre courtier ou des outils comme Google Finance.
- Rééquilibrez votre portefeuille : ajustez la répartition de vos actifs si un secteur devient trop dominant.
- Investissez régulièrement : adoptez une stratégie de Dollar Cost Averaging (DCA) en achetant des ETF à intervalles réguliers pour lisser le risque.
Quels frais avec un broker ou courtier ETF ?
Investir en ETF entraîne des frais qui peuvent impacter la rentabilité de votre portefeuille. Ces coûts varient en fonction du type de compte, du marché visé et du mode d’investissement. Voici les principaux frais à anticiper avec des exemples concrets.
1. Les frais de courtage
Les frais de courtage sont appliqués à chaque ordre d’achat ou de vente d’ETF. Ils peuvent être fixes (exemple : 1 € par ordre) ou proportionnels (exemple : 0,1 % du montant investi). Certains courtiers proposent des ETF sans frais sous certaines conditions, comme un achat programmé ou un ordre limité par mois.
Exemple de frais de courtage ETF
Achat d’un ETF pour 1 000 € avec des frais de 0,5 % → 5 € de frais.
Achat du même ETF avec un courtier offrant un ordre gratuit par mois → 0 € de frais.
2. Les frais de gestion des ETF
Ces frais sont directement prélevés par l’émetteur de l’ETF et impactent légèrement la performance du fonds. Ils sont exprimés en pourcentage annuel des actifs sous gestion.
Exemple de frais de gestion ETF
- Un ETF mondial avec 0,40 % de frais de gestion entraîne un coût annuel de 4 € pour 1 000 € investis.
- Un ETF S&P 500 à 0,07 % ne coûte que 0,70 € pour 1 000 € investis sur une année.
3. Les frais de conversion de devises
Si l’ETF est coté en dollars (USD) ou en livres sterling (GBP) et que le compte est en euros, des frais de change s’appliquent à l’achat et à la vente. Ces frais varient entre 0,1 % et 1 % selon les plateformes.
Exemple de frais de conversion de devises
Achat d’un ETF Nasdaq-100 en dollars pour 2 000 €, avec un frais de change de 0,5 % → 10 € de frais.
4. Les frais d’inactivité
Certains courtiers facturent des frais si aucun ordre n’est passé pendant plusieurs mois. Ces frais sont généralement prélevés au bout de 6 à 12 mois d’inactivité et peuvent être fixes ou proportionnels au solde du compte.
Exemple de frais d'inactivité
- Un compte inactif pendant 1 an avec un frais de 10 € par mois entraîne un coût de 120 € sur l’année.
5. Les frais de retrait
Certaines plateformes facturent des frais pour retirer des fonds sur un compte bancaire. Ces frais peuvent être fixes (exemple : 5 € par retrait) ou proportionnels (exemple : 1 % du montant retiré).
Exemple de frais de retrait
Un retrait de 500 € avec un frais fixe de 5 € entraîne un coût de 1 % du montant retiré.
6. Les spreads et frais overnight (pour les CFD sur ETF)
Si vous tradez des CFD sur ETF, il faut prendre en compte :
- Le spread : écart entre le prix d’achat et de vente, qui peut être fixe ou variable.
- Les frais overnight : appliqués lorsque vous conservez une position avec effet de levier d’un jour à l’autre.
Exemple de frais sur CFD ETF
- Achat d’un CFD sur ETF S&P 500 avec un spread de 0,2 % sur une position de 1 000 € → 2 € de frais.
- Conservation du CFD pendant 5 jours, avec des frais overnight de 0,01 % par jour → 0,50 € de frais cumulés.
Quelles stratégies d’investissement sur les ETFs ?
Les ETF offrent de nombreuses stratégies d’investissement adaptées aux différents profils d’investisseurs. Selon vos objectifs (croissance, revenus passifs, protection contre la volatilité, etc.), certaines approches seront plus adaptées que d’autres.
Voici un tableau récapitulatif des principales stratégies d’investissement sur les ETF :
Stratégie | Description | Exemple d’ETF | Profil d’investisseur |
---|---|---|---|
Investissement passif (Buy & Hold) | Consiste à acheter des ETF répliquant un indice et à les conserver sur le long terme pour bénéficier de la croissance du marché. | ETF MSCI World (diversification mondiale) ETF S&P 500 (marché US) | Débutant cherchant un placement simple Investisseur long terme souhaitant minimiser les frais |
Stratégie de diversification | Répartir ses investissements entre plusieurs ETF (actions, obligations, secteurs…) pour réduire le risque. | ETF MSCI Emerging Markets (pays émergents) ETF Obligataire Euro (stabilité du portefeuille) | Investisseur prudent voulant limiter la volatilité Investisseur souhaitant un portefeuille équilibré |
ETF à dividendes (revenus passifs) | Investir dans des ETF composés d’actions versant régulièrement des dividendes pour générer un revenu complémentaire. | ETF S&P Euro Dividend Aristocrats ETF MSCI High Dividend Yield | Investisseur cherchant des revenus réguliers Retraité ou investisseur défensif |
Stratégie sectorielle ou thématique | Miser sur des tendances de long terme (technologie, santé, énergies renouvelables, intelligence artificielle…). | ETF World Technology (secteur tech) ETF Clean Energy (énergies vertes) | Investisseur dynamique intéressé par des secteurs en forte croissance |
Mise en place d’un plan d’investissement programmé (DCA) | Investir un montant fixe à intervalles réguliers pour lisser le risque et éviter d’acheter au plus haut. | ETF MSCI World ou S&P 500 (exposition large) | Débutant voulant minimiser le risque Investisseur régulier avec une vision long terme |
Stratégie défensive avec des ETF obligataires | Réduire l’exposition au risque en ajoutant des ETF obligataires ou à faible volatilité. | ETF Obligations d’État Europe ETF Min Volatility (faible volatilité) | Investisseur prudent ou proche de la retraite |
Trading actif sur ETF avec effet de levier | Utiliser des ETF à effet de levier pour amplifier les gains à court terme ou spéculer sur des hausses/baisse de marché. | ETF Leverage CAC 40 (x2) ETF Short S&P 500 (baisse du marché) | Investisseur expérimenté Trader cherchant des opportunités court terme |
ETF S&P 500 (marché US)
Investisseur long terme souhaitant minimiser les frais
ETF Obligataire Euro (stabilité du portefeuille)
Investisseur souhaitant un portefeuille équilibré
ETF MSCI High Dividend Yield
Retraité ou investisseur défensif
ETF Clean Energy (énergies vertes)
Investisseur régulier avec une vision long terme
ETF Min Volatility (faible volatilité)
ETF Short S&P 500 (baisse du marché)
Trader cherchant des opportunités court terme
Quelle fiscalité pour les revenus issus des ETFs en France ?
Les revenus issus des ETF en France sont soumis à une fiscalité qui dépend du type de compte utilisé (PEA ou compte-titres ordinaire - CTO) et de la nature des gains (plus-values ou dividendes).
1. Fiscalité des ETFs détenus sur un compte-titres ordinaire (CTO)
Lorsque vous investissez via un compte-titres ordinaire (CTO), les gains réalisés sont soumis au régime fiscal classique des valeurs mobilières. Deux types de revenus sont concernés :
Type de revenu | Imposition |
---|---|
Plus-values (vente d’ETF avec un gain) | Prélèvement forfaitaire unique (PFU de 30 %) ou imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu (+ prélèvements sociaux de 17,2 %). |
Dividendes perçus via un ETF | PFU de 30 % (12,8 % d'impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux) ou imposition au barème progressif après un abattement de 40 %. |
Exemple concret
- Vous vendez des parts d’un ETF avec une plus-value de 2 000 € → vous paierez 600 € d’impôts (30 % de 2 000 €).
- Vous recevez 500 € de dividendes d’un ETF hors PEA → imposition de 150 € avec le PFU.
2. Fiscalité des ETFs détenus dans un Plan d’Épargne en Actions (PEA)
Les ETF éligibles au PEA bénéficient d’une fiscalité plus avantageuse, sous certaines conditions de détention :
Durée de détention | Fiscalité applicable |
---|---|
Moins de 5 ans | Retrait soumis au PFU de 30 % (12,8 % d'impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux). |
Après 5 ans | Exonération d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus. |
Exemple concret
Vous revendez vos ETF PEA après 6 ans avec 5 000 € de gains → vous ne paierez que 17,2 % de prélèvements sociaux, soit 860 € d’impôts au lieu de 1 500 € avec un CTO.
3. Fiscalité des ETFs étrangers et retenue à la source
Si vous investissez dans des ETF étrangers (ex : ETF S&P 500, ETF MSCI World avec des actions US), des retenues à la source peuvent s’appliquer sur les dividendes. Aux États-Unis, le taux de base est 30 %, mais il peut être réduit à 15 % si vous remplissez le formulaire W-8BEN.
Exemple concret
Un ETF américain distribue 1 000 € de dividendes → retenue à la source de 150 € (au lieu de 300 € sans formulaire W-8BEN).
4. Imposition des ETFs à effet de levier et des CFD sur ETF
Si vous tradez des ETF à effet de levier ou des CFD sur ETF, les gains sont imposés comme des produits financiers dérivés, donc soumis au PFU de 30 % ou au barème progressif.
Exemple concret
Vous réalisez 3 000 € de gains sur du trading de CFD sur ETF → imposition de 900 € (30 % de 3 000 €).