Fiscalité et assurance vie : quels avantages fiscaux en 2024 ?

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Guillaume Carette mis à jour le 14/11/2024

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L'assurance vie est un outil de placement populaire offrant des avantages fiscaux attrayants. Comprendre la fiscalité de l'assurance vie est essentiel pour optimiser ses avantages et prendre des décisions éclairées.

Comment fonctionne la fiscalité de l'assurance vie ? Quand et comment sont prélevés les impôts ? Quelle est la fiscalité en cas de rachat total ou partiel ? Quelle est la fiscalité en cas de décès du souscripteur ? Quels sont les avantages fiscaux de l'assurance vie ?

Vous trouverez la réponse à toute ces question dans notre guide sur la fiscalité et les avantages fiscaux de l'assurance vie en France en 2024 ainsi que nos conseils d'expert pour vous aider à l'optimiser au maximum.

Comment fonctionne la fiscalité de l'assurance vie en France ?

La fiscalité de l'assurance vie en France est soumise à des règles spécifiques. Voici les principaux points à connaître :

  1. Imposition des intérêts : les intérêts générés par un contrat d'assurance vie sont soumis à l'impôt sur le revenu. Le taux d'imposition dépend de la durée de détention du contrat. Pour les contrats de moins de 8 ans, les intérêts sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Pour les contrats de plus de 8 ans, vous bénéficiez d'un régime fiscal avantageux avec un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 7,5% sur les intérêts, ou une option pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu avec un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple.
  2. Exonération en cas de décès : en cas de décès de l'assuré, les sommes versées au(x) bénéficiaire(s) du contrat d'assurance vie sont généralement exonérées de droits de succession, dans la limite d'un certain montant. Ce montant varie en fonction de la nature du bénéficiaire (conjoint, enfant, tiers, etc.) et de la valeur du contrat.
  3. Prélèvements sociaux : les prélèvements sociaux s'appliquent aux produits générés par l'assurance vie. Le taux des prélèvements sociaux en vigueur est de 17,2%.
  4. Options de sortie : l'assurance vie offre plusieurs options de sortie qui peuvent avoir des conséquences fiscales différentes. Par exemple, un rachat partiel ou total du contrat peut entraîner une imposition des intérêts générés, tandis qu'une rente viagère peut bénéficier d'une fiscalité plus favorable.

Quel est le taux d'imposition de l'assurance vie en 2024 ?

Fiscalité de l'assurance vieAvant 4 ans de détentionEntre 4 et 8 ans de détentionAprès 8 ans de détention
Imposition des gains
  • Soumis à l'impôt sur le revenu
  • Prélèvements sociaux appliqués de 17.12 %
  • Soumis à l'impôt sur le revenu
  • Prélèvements sociaux appliqués de 17.12 %
  • Exonération des gains
  • Prélèvements sociaux appliqués de 17.12 %
Abattement sur les rachats
Pas d'abattement spécifiquePas d'abattement spécifiqueAbattement annuel de 4 600 euros (9 200 euros pour un couple) au-delà duquel les gains sont imposés
Avantages fiscaux
Pas d'avantages fiscaux significatifsAbattement progressif des gains en fonction de la durée de détention
  • Exonération des gains
  • Avantage de transmission sans imposition
Taux d'imposition assurance vie en 2024

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La fiscalité de l'assurance vie avant 4 ans :

Avant 4 ans, la fiscalité de l'assurance vie en France est plus défavorable. Voici les principaux éléments à prendre en compte :

  1. Imposition des intérêts : les intérêts générés par un contrat d'assurance vie de moins de 4 ans sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Ils sont ajoutés aux autres revenus du contribuable et sont imposés selon les tranches d'imposition applicables.
  2. Prélèvements sociaux : les prélèvements sociaux s'appliquent également aux intérêts générés par l'assurance vie avant 4 ans. Le taux des prélèvements sociaux en vigueur est de 17,2%.
  3. Abattement annuel : pendant les 4 premières années du contrat, un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple est applicable. Cela signifie que les intérêts générés jusqu'à ces montants sont exonérés d'impôt sur le revenu.

La fiscalité de l'assurance vie entre 4 et 8 ans :

Entre 4 et 8 ans, la fiscalité de l'assurance vie en France est soumise à des règles spécifiques. Voici les principaux éléments à connaître :

  1. Imposition des intérêts : les intérêts générés par un contrat d'assurance vie entre 4 et 8 ans sont soumis à deux options fiscales : le prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou le barème progressif de l'impôt sur le revenu.
  • PFU : vous avez la possibilité d'opter pour un prélèvement forfaitaire unique de 7,5% sur les intérêts. Ce taux comprend l'impôt sur le revenu (à hauteur de 12,8%) et les prélèvements sociaux (à hauteur de 17,2%). Il convient de noter que l'option pour le PFU est irrévocable.
  • Barème progressif de l'impôt sur le revenu : vous pouvez également choisir d'être soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu, avec un abattement annuel plus élevé. L'abattement est de 4 600 euros pour une personne seule et de 9 200 euros pour un couple, auquel s'ajoute un abattement supplémentaire de 4 600 euros par personne pour les contrats ouverts avant le 27 septembre 2017.
  1. Prélèvements sociaux : les prélèvements sociaux s'appliquent également aux intérêts générés par l'assurance vie entre 4 et 8 ans, au taux de 17,2%.

Il est important de noter que la fiscalité de l'assurance vie évolue à partir de la 8e année de détention, avec l'application d'un abattement annuel plus élevé pour les contrats ouverts avant le 27 septembre 2017.

La fiscalité de l'assurance vie après 8 ans :

Après 8 ans de détention, la fiscalité de l'assurance vie en France bénéficie d'avantages supplémentaires. Voici les principaux éléments à connaître :

  1. Exonération partielle des gains : les gains réalisés sur un contrat d'assurance vie après 8 ans sont partiellement exonérés d'impôt sur le revenu. Un abattement annuel est appliqué sur les produits générés par le contrat. Pour les versements effectués avant le 27 septembre 2017, l'abattement est de 4 600 euros pour une personne seule et de 9 200 euros pour un couple. Pour les versements réalisés après cette date, l'abattement est de 4 600 euros par personne, quel que soit le nombre de contrats détenus.
  2. Prélèvements sociaux : les prélèvements sociaux restent applicables sur les gains réalisés, au taux de 17,2%.
  3. Option fiscale du prélèvement forfaitaire unique (PFU) : vous avez la possibilité d'opter pour le PFU, qui consiste en un prélèvement forfaitaire unique de 7,5% sur les gains. Ce taux comprend l'impôt sur le revenu (à hauteur de 12,8%) et les prélèvements sociaux (à hauteur de 17,2%). L'option pour le PFU est irrévocable.
  4. Option fiscale du barème progressif de l'impôt sur le revenu : vous pouvez choisir d'être soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu, avec un abattement annuel plus élevé. L'abattement est de 4 600 euros pour une personne seule et de 9 200 euros pour un couple, auquel s'ajoute l'abattement spécifique de 4 600 euros par personne pour les contrats ouverts avant le 27 septembre 2017.

Comment se passe l'imposition de l'assurance vie ?

L'imposition de l'assurance vie en France dépend de la durée de détention du contrat et des choix fiscaux effectués par l'assuré. Voici un aperçu général de son fonctionnement en ce qui concerne les prélèvements fiscaux :

  1. Les prélèvements sociaux : ils sont prélevés chaque année sur les intérêts générés par l'assurance vie, quel que soit le moment du rachat. Le taux des prélèvements sociaux est actuellement de 17,2%.
  2. Avant 8 ans : si vous effectuez un rachat sur un contrat d'assurance vie, la fiscalité appliquée dépend de la durée de détention du contrat. Les gains réalisés sont soumis à l'impôt sur le revenu selon deux options : Le prélèvement forfaitaire non libératoire (PFNL) : vous pouvez choisir d'opter pour un prélèvement forfaitaire non libératoire au taux de 12,8% (ou 7,5% entre 4 et 8 ans de détention). Ce prélèvement est libératoire, ce qui signifie qu'il est définitif et dispense de l'impôt sur le revenu. Toutefois, il ne permet pas de bénéficier de l'abattement annuel sur les produits (4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à une imposition commune). L'impôt sur le revenu selon le barème progressif : vous pouvez choisir d'opter pour l'imposition selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Dans ce cas, les gains sont ajoutés à vos autres revenus et soumis au taux d'imposition correspondant. Vous bénéficiez alors de l'abattement annuel sur les produits mentionné précédemment.
  3. Après 8 ans : Au-delà de 8 ans de détention, les gains réalisés sur le contrat d'assurance vie sont soumis à une fiscalité plus avantageuse. Vous avez le choix entre deux options : Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) : aussi appelé "flat tax", il s'agit d'un prélèvement global au taux de 30% (12,8% d'impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux). Ce prélèvement est libératoire et dispense de l'impôt sur le revenu. L'imposition selon le barème progressif : Vous pouvez également opter pour l'imposition selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu, avec l'application d'un abattement annuel sur les produits.

Quelle fiscalité pour l'assurance vie en cas de décès du souscripteur ?

En cas de décès du souscripteur d'une assurance vie, la fiscalité appliquée dépend du lien de parenté entre le souscripteur et le bénéficiaire du contrat. Voici un aperçu de la fiscalité applicable dans ces cas :

En cas de décès du souscripteur et de bénéficiaire désigné :

  • Conjoint survivant : le conjoint survivant est exonéré de tout impôt sur les sommes perçues en tant que bénéficiaire d'une assurance vie.
  • Autres bénéficiaires : pour les bénéficiaires autres que le conjoint survivant, les sommes perçues sont soumises aux règles de droit commun. Un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire s'applique. Au-delà de cet abattement, les sommes sont soumises au barème progressif de l'impôt sur le revenu.

En cas de décès du souscripteur sans bénéficiaire désigné :

  • Succession en ligne directe : si le bénéficiaire est un descendant (enfant, petit-enfant, etc.) ou un conjoint ou partenaire de Pacs, un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire s'applique. Au-delà de cet abattement, les sommes sont soumises au barème progressif de l'impôt sur le revenu.
  • Autres bénéficiaires : pour les bénéficiaires autres que ceux mentionnés ci-dessus, les sommes perçues sont soumises aux règles de succession habituelles, avec un abattement de 30 500 euros. Au-delà de cet abattement, les sommes sont soumises aux droits de succession selon un barème progressif.

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Quelle fiscalité pour le rachat d'une assurance vie ?

Fiscalité du rachatRachat totalRachat partiel
Avant 8 ans de détention
  • Les gains sont soumis à l'impôt sur le revenu
  • Les prélèvements sociaux sont également appliqués
  • Les gains sont soumis à l'impôt sur le revenu
  • Les prélèvements sociaux sont également appliqués
Après 8 ans de détention
  • Abattement de 4 600 euros (9 200 euros pour un couple) au-delà duquel les produits sont soumis à l'impôt
  • Prélèvements sociaux sont également appliqués
Les produits sont partiellement exonérés d'impôt en fonction du montant du rachat et de la durée de détention
Option fiscale
Prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5% ou barème progressif de l'impôt sur le revenuPrélèvement forfaitaire libératoire de 7,5% ou barème progressif de l'impôt sur le revenu
Avantages fiscaux
Après 8 ans, possibilité de bénéficier d'un abattement pour une partie des gainsAbattement annuel de 4 600 euros (9 200 euros pour un couple) permettant de bénéficier d'une partie des gains exonérée d'impôt.
Fiscalité rachat assurance vie

La fiscalité en cas de rachat total :

Lors d'un rachat total de l'assurance vie, c'est-à-dire lorsque vous retirez l'intégralité des fonds de votre contrat, la fiscalité appliquée dépend de la durée de détention du contrat. Voici un aperçu de la fiscalité en cas de rachat total :

  1. Contrats détenus depuis moins de 8 ans :
    • Les gains réalisés sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Ils sont ajoutés à vos autres revenus et sont imposés selon les tranches d'imposition applicables.
    • De plus, les prélèvements sociaux s'appliquent également aux gains réalisés. Le taux des prélèvements sociaux est fixé par les autorités fiscales.
  2. Contrats détenus depuis 8 ans ou plus :
    • Un régime fiscal plus avantageux s'applique aux contrats d'assurance vie détenus depuis au moins 8 ans.
    • Vous pouvez bénéficier d'un abattement annuel sur les produits (gains) générés par votre contrat. Pour une personne seule, l'abattement est de 4 600 euros par an, et pour un couple soumis à une imposition commune, il est de 9 200 euros par an.
    • Au-delà de cet abattement, les produits sont soumis à un taux d'imposition réduit, appelé "prélèvement forfaitaire unique" (PFU) ou "flat tax". Le taux du PFU est fixé à 30 %, comprenant 12,8 % d'impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.

La fiscalité en cas de rachat partiel :

Lors d'un rachat partiel de l'assurance vie, c'est-à-dire lorsque vous retirez seulement une partie des fonds de votre contrat, la fiscalité appliquée dépend de la nature des sommes retirées : les intérêts générés par le contrat ou le capital investi initialement.

Voici un aperçu de la fiscalité en cas de rachat partiel :

  1. Rachat partiel sur les intérêts (gains) générés par le contrat :
    • Les intérêts sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Ils sont ajoutés à vos autres revenus et sont imposés selon les tranches d'imposition applicables.
    • De plus, les prélèvements sociaux s'appliquent également aux intérêts générés. Le taux des prélèvements sociaux est fixé par les autorités fiscales.
  2. Rachat partiel sur le capital investi initialement :
    • Le rachat partiel sur le capital investi est exonéré d'impôt sur le revenu. Vous ne serez pas imposé sur la partie du rachat correspondant au capital que vous avez investi.
    • Cependant, les prélèvements sociaux s'appliquent toujours sur les gains réalisés, même si vous effectuez un rachat partiel sur le capital.

Dans quels cas l'assurance-vie est-elle exonérée d'impôt ?

L'assurance vie peut bénéficier d'exonérations fiscales dans certains cas spécifiques. Voici quelques situations où l'assurance vie peut être exonérée d'impôt :

  1. Exonération en cas de décès du souscripteur :
    • Les sommes versées au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) en cas de décès du souscripteur sont généralement exonérées d'impôt sur le revenu, quel que soit le lien de parenté entre le souscripteur et le bénéficiaire.
    • Cependant, des droits de succession peuvent s'appliquer si la valeur de l'assurance vie dépasse un certain seuil fixé par la législation fiscale.
  2. Exonération en cas de décès du conjoint ou partenaire de Pacs :
    • En cas de décès du conjoint ou du partenaire de Pacs, les sommes versées au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) peuvent être totalement exonérées de droits de succession.
  3. Exonération en cas de handicap :
    • Les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier d'exonérations fiscales sur les sommes versées dans le cadre d'un contrat d'assurance vie.
  4. Exonération en cas de clause bénéficiaire démembrée :
    • Si le souscripteur choisit une clause bénéficiaire démembrée, la part revenant à l'usufruitier (généralement le conjoint survivant) peut être exonérée d'impôt sur le revenu. L'usufruitier sera imposé uniquement sur les intérêts ou revenus générés par la part en usufruit.

Quelle est la fiscalité de l'assurance vie dans le cadre d'une succession ?

La fiscalité de l'assurance vie dans le cadre d'une succession peut varier en fonction de différents facteurs tels que la date de souscription du contrat, l'âge du souscripteur au moment des versements et la valeur du capital transmis. Voici les principales règles fiscales applicables :

Succession avant 70 ansSuccession après 70 ans
Exonération d'impôt
Les sommes versées au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) jusqu'à 152 500 euros sont exonérées d'impôt sur le revenuPrimes versées avant 70 ans :
Imposition des primes
Abattement de 152 500 eurosAbattement global de 30 500 euros
Application des droits de succession
Au-delà de l'abattement, des droits de succession peuvent être appliqués selon un barème progressif en fonction du lien de parentéAu-delà de l'abattement, prélèvement forfaitaire de 20% généralement appliqué
Fiscalité assurance vie succession

Succession de l'assurance vie avant 70 ans :

Les sommes versées au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) en cas de décès du souscripteur avant l'âge de 70 ans sont généralement exonérées d'impôt sur le revenu jusqu'à un certain seuil appelé "abattement" (fixé à 152 500 euros en 2024 pour l'ensemble des bénéficiaires).

Au-delà de cet abattement, des droits de succession peuvent être appliqués selon un barème progressif en fonction du lien de parenté entre le souscripteur et le bénéficiaire.

Succession de l'assurance vie près 70 ans :

Les primes versées après l'âge de 70 ans sont soumises à un régime fiscal spécifique. Un abattement global de 30 500 euros (en 2024) s'applique à l'ensemble des bénéficiaires. Au-delà de cet abattement, un prélèvement forfaitaire de 20% est généralement appliqué.

Il convient de noter que pour les primes versées avant l'âge de 70 ans, l'abattement de 152 500 euros est toujours applicable.

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Comment fonctionnent les abattements de l'assurance vie ?

L'abattement sur assurance-vie : c'est quoi ?

L'abattement sur l'assurance vie est un montant fixe ou une limite d'exonération d'impôt appliqué aux sommes transmises lors d'un décès dans le cadre d'une assurance vie. Il s'agit d'un montant déduit du capital transmis, et au-dessous duquel les sommes sont généralement exonérées d'impôt sur le revenu ou de droits de succession.

L'abattement peut varier en fonction de différents facteurs, tels que l'âge du souscripteur au moment des versements, la date de souscription du contrat et le lien de parenté entre le souscripteur et le bénéficiaire. En France, l'abattement applicable aux bénéficiaires d'une assurance vie est fixé par la loi et révisé périodiquement.

Il convient de noter que l'abattement s'applique à l'ensemble des bénéficiaires et non à chaque bénéficiaire individuellement. Par conséquent, si le capital transmis dépasse le montant de l'abattement, seule la part excédant l'abattement sera soumise à l'impôt sur le revenu ou aux droits de succession, selon le cas.

Les différents abattements applicables à l'assurance vie :

AbattementMontant (pour l'année 2024)
Primes versées avant 70 ans
152 500 euros
Primes versées après 70 ans
30 500 euros
Intérêts produits avant 70 ans
4 600 euros (par bénéficiaire)
Transmission au conjoint/partenaire pacsé
Exonération totale
Abattements assurance vie

Comment est calculé l'abattement sur les rachats d'assurance vie ?

L'abattement sur les rachats d'assurance vie est calculé de manière différente selon la durée de détention du contrat :

  1. Avant 8 ans de détention : les rachats effectués sur un contrat d'assurance vie avant 8 ans sont soumis à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Aucun abattement n'est appliqué sur les gains réalisés.
  2. Après 8 ans de détention : après 8 ans de détention, les rachats partiels ou totaux bénéficient d'un abattement annuel sur les gains réalisés :
    • Pour une personne seule : Un abattement de 4 600 euros par an est appliqué sur les intérêts générés par le contrat d'assurance vie.
    • Pour un couple marié ou pacsé : Chaque membre du couple bénéficie de l'abattement de 4 600 euros, ce qui signifie que le couple peut bénéficier d'un abattement total de 9 200 euros par an sur les intérêts générés.

Conclusion : quels sont les avantages fiscaux de l'assurance vie ?

L'assurance vie offre plusieurs avantages fiscaux intéressants :

  • Avantage de l'impôt différé : les gains générés par l'assurance vie ne sont pas soumis à l'impôt chaque année, ce qui permet une optimisation fiscale. L'impôt n'est en effet prélevé qu'au moment des rachats ou du décès de l'assuré.
  • Abattement sur les rachats après 8 ans : après 8 ans de détention, les rachats d'assurance vie bénéficient d'un abattement annuel de 4 600 euros par personne (9 200 euros pour un couple), ce qui permet de bénéficier d'une partie des gains exonérée d'impôt.
  • Possibilité d'exonération d'impôt sur les successions : l'assurance vie permet de transmettre un capital aux bénéficiaires désignés en cas de décès du souscripteur, tout en bénéficiant d'un régime fiscal avantageux. Sous certaines conditions, le capital transmis peut être exonéré d'impôt sur les successions jusqu'à un certain montant.
  • Souplesse de gestion : l'assurance vie offre une grande souplesse de gestion, permettant d'effectuer des rachats partiels ou totaux selon les besoins, avec des modalités fiscales avantageuses après 8 ans de détention.
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Guillaume Carette Expert Financier
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Guillaume Carette est un statisticien et économiste de formation, qui est devenu expert en finance personnelle et qui s’est donné pour mission de rendre la gestion financière accessible et compréhensible à tous. Cette vision l’a conduit à participer à la création d’HelloSafe France, une plateforme innovante conçue pour guider et conseiller les particuliers dans leurs décisions financières. À travers HelloSafe France, Guillaume et son équipe mettent à disposition une multitude de ressources et d’outils de comparaison, permettant à chacun de trouver les meilleures solutions pour leurs besoins en matière d’assurance, d’épargne, de crédit, et bien plus encore. Leur objectif est d’offrir une transparence totale et des conseils impartiaux pour aider les utilisateurs à comprendre les enjeux financiers, à éviter les pièges et à optimiser leurs budgets. HelloSafe France incarne la vision d’un accès démocratisé aux solutions financières et s’engage à accompagner les Français dans la maîtrise de leurs finances personnelles, pour un avenir financier plus serein et indépendant.

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