- Les faux sites Internet d’assurances : un faux-semblant trompeur
- Agents non agréés : les vendeurs sans légitimité
- Les polices d’assurance fictives : payer pour du vent
- L’hameçonnage : l’imitation d’assureurs légitimes par des escrocs
- Les signaux d’alerte à prendre en compte
- Renforcez votre sécurité en ligne pour mieux vous protéger
- Que faire si vous avez été victime d’une arnaque ?
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Alors que la quête d’un contrat d’assurance au meilleur tarif passe désormais presque exclusivement par Internet, la facilité d’accès au web profite d’autant plus aux arnaqueurs. Faux sites Internet, faux agents d’assurance, faux mails : les arnaques à l’assurance en ligne se multiplient et deviennent de plus en plus élaborées. Pour protéger vos finances et vos données personnelles, il est donc essentiel de savoir détecter ces fraudes.
Les faux sites Internet d’assurances : un faux-semblant trompeur
Les cybercriminels créent des sites d’assurance qui imitent dans les moindres détails les sites internet de compagnies ou agents d’assurance établie. Ils disposent de logos, de faux témoignages clients, de faux avis, de faux articles ou études, tous ayant pour rôle d’établir la confiance avec le client potentiel.
Comment identifier un site d’assurance aux intentions frauduleuses ?
Un certain nombre d’indices peuvent vous alerter sur la fausse nature d’un site d’assurance, parmi lesquels l’URL du site : les malfrats utilisent souvent des noms de domaine proches de ceux des sociétés authentiques en y ajoutant de légères fautes ou en jouant sur l’extension. Un site authentique est toujours en HTTPS (connexion sécurisée) et utilise le cadenas dans la barre d’adresse.
Alerte aux sites mal orthographiés, mal traduits ou mal construits : les assureurs légitimes investissent dans des sites irréprochables. Le manque d’informations de contact détaillées, d’une adresse physique vérifiable ou d’un numéro de téléphone fixe sont des signaux d’alerte importants.
Agents non agréés : les vendeurs sans légitimité
Les escrocs se présentent parfois comme agents d’assurance indépendants ou courtiers habilités.
Vérification des aptitudes professionnelles
Tout agent d’assurance est censé être titulaire d’une licence octroyée par l’autorité de régulation compétente. Vous pouvez en France vérifier l’immatriculation d’un intermédiaire d’assurance auprès de l’ORIAS (Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance).
Les agents non agréés utilisent souvent des démarches commerciales peu scrupuleuses, n’hésitant pas à mettre leurs interlocuteurs sous pression pour faire signer sans même avoir eu le temps de vérifier au préalable la qualification de leur interlocuteur. Au contraire, un professionnel exigera sans équivoque que vous preniez le temps de la réflexion et de la recherche.
Les polices d’assurance fictives : payer pour du vent
Certains arnaqueurs n’hésitent pas à faire signer de fausses polices d’assurance, faussement crédibles.Vous recevez des documents qui semblent officiels, vous payez vos cotisations, mais lorsqu’il s’agit de faire votre déclaration de sinistre, la couverture s’avère inexistante.
Identifier une police frauduleuse
Les polices fictives comportent le plus souvent des incohérences dans leur rédaction, et des clauses floues et mal définies. Elles sont parfois dépourvues des références réglementaires obligatoires, telles que le numéro d’agrément de l’assureur, ou des mentions légales requises.
Pour vous assurer de la réalité de la police, contactez directement la société d’assurance évoquée sur la police et non les coordonnées figurant sur le document reçu. Pour cela, utilisez les coordonnées données sur le site officiel de la société d’assurances.
Soyez particulièrement vigilant à l’égard des polices proposant une couverture au rapport qualité-prix particulièrement attractif. Si l’offre est trop belle pour être vraie, elle est probablement fausse.
L’hameçonnage : l’imitation d’assureurs légitimes par des escrocs
L’hameçonnage est l’une des escroqueries les plus communes. Les escrocs envoient des mails semblant provenir de compagnies d’assurance connues, qui vous proposent de cliquer sur un lien pour « mettre à jour vos informations », « confirmer votre paiement » ou « consulter votre police ».
Reconnaître un faux mail
Regardez avec attention l’adresse d’expéditeur : les escrocs utilisent des adresses proches de celles des assureurs officiels, mais avec de légères différences. Un mail officiel viendra du domaine officiel de l’entreprise (ex : @compagnie-assurance.fr), tandis qu’un faux mail utilisera un service de messagerie gratuite ou un domaine légèrement modifié. Les courriels frauduleux recèlent souvent des fautes d’orthographe, un ton alarmiste ou des menaces (suspension de votre police, pénalités imminentes).
Les signaux d’alerte à prendre en compte
Certains comportements doivent immédiatement vous mettre en alerte. Des primes anormales par rapport à celles du marché constituent souvent l’indice d’un arnaqueur : la technique consiste pour le fraudeur à attirer de potentielles victimes avec des prix au rabais. Le recours à des moyens de pression et une insistance pour souscrire tout de suite relèvent d’une technique bien connue des escrocs pour faire signer avant que la victime ne comprenne la supercherie.
Soyez particulièrement attentifs si un paiement anticipé important est demandé, par virement bancaire, carte-cadeau ou cryptomonnaie.
Renforcez votre sécurité en ligne pour mieux vous protéger
Il ne faut pas négliger le renforcement de sa sécurité sur Internet de manière plus générale en étant vigilant face aux arnaques. Un VPN (réseau privé virtuel) pourra aider à protéger ses données personnelles lorsque l’on utilise un site Internet de souscription d’assurance ou même quand une transaction requiert de donner ses coordonnées bancaires en ligne. Un VPN chiffre la connexion et cache son adresse IP, rendant l’interception des informations par une personne malveillante bien plus difficile, notamment par le biais d’un réseau Wi-Fi public. Choisir un essai VPN gratuit vous permettra de vérifier rapidement s’il vous convient et garantit une protection efficace de votre connexion.
Que faire si vous avez été victime d’une arnaque ?
Si vous êtes persuadé d’avoir été victime d’un délit, vous devez agir vite. Il est primordial d’annuler un paiement en cours avec votre banque et de signaler le délit à la structure compétente. En France, il est possible de porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie, et alerter sur la plateforme Pharos ou Info Escroqueries au 0 805 805 817 (appel gratuit) . Vous pouvez également informer l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) qui supervise le secteur de l’assurance.
Bon à savoir
Cet article a été fourni par un tiers dans le cadre d’une collaboration commerciale. Les opinions exprimées n’engagent que son auteur.
